Le SBMM suscite encore de vives réactions au sein des communautés de jeux comme Call of Duty, Apex Legends ou Fortnite. Mais en quoi consiste réellement ce système, quels jeux l’intègrent, et pourquoi divise-t-il autant les joueurs ?
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Le SBMM c’est quoi exactement ?
Le SBMM, ou matchmaking basé sur les compétences, est une méthode qui ajuste la composition des parties selon le niveau de performance des joueurs. Lorsque vous démarrez une session, un algorithme sophistiqué se charge de réunir les participants qui partageront votre partie : c’est le processus de matchmaking.
Pour former une partie, plusieurs éléments peuvent être pris en compte. Généralement, la proximité géographique et la qualité de la connexion sont des critères dominants. L’idée est simple : rapprocher les joueurs les plus proches afin d’assurer une expérience fluide et sans latence.
Avec le SBMM, la priorité change. Même si la connexion et la localisation gardent une certaine importance, l’accent est surtout mis sur le niveau de jeu. L’algorithme cherche à vous faire affronter des adversaires ayant des compétences proches des vôtres.
Dans la série Call of Duty, l’algorithme analyse plusieurs données comme votre K/D, le score moyen par minute ou encore le temps passé en jeu. Sur la base de ces informations, il vous place face à des joueurs au profil statistique équivalent.
En résumé, ce système tend à répartir les joueurs selon leur niveau : les débutants jouent majoritairement entre eux, tandis que les joueurs plus expérimentés s’affrontent entre experts. Si cela peut sembler équitable sur le papier, cette approche ne fait pas l’unanimité parmi les gamers.
Quels jeux utilisent le SBMM ?
Il n’est pas toujours évident d’identifier les jeux qui utilisent un système de matchmaking basé sur les compétences, car de nombreux studios préfèrent garder leurs algorithmes secrets pour préserver l’équilibre du jeu ou éviter des critiques.
Cela dit, certains grands noms de l’industrie ont reconnu l’utilisation du SBMM. C’est le cas de Fortnite, Apex Legends, ainsi que des différents opus de Call of Duty, y compris Warzone.
Pourquoi est-ce si controversé et impopulaire?
Le SBMM est loin de faire l’unanimité. Une des principales critiques vient des joueurs expérimentés, qui estiment être pénalisés. Comme ils sont systématiquement confrontés à des adversaires de niveau équivalent, ils ne peuvent plus profiter de parties plus faciles ni se détendre en dominant des joueurs moins aguerris.
Le système n’épargne pas non plus les joueurs plus occasionnels mais talentueux. Quelqu’un qui joue rarement, mais avec un haut niveau de compétence, se retrouve malgré tout propulsé dans des lobbies compétitifs. Cela limite la possibilité de jouer de façon détendue, même dans des modes censés être plus accessibles. C’est d’autant plus problématique dans les jeux proposant à la fois des parties classées et non classées.
Au-delà de la question du niveau, d’autres griefs reviennent souvent : un temps de recherche de partie rallongé, une connexion parfois instable due à la priorité donnée au niveau plutôt qu’à la localisation, ou encore l’encouragement à un style de jeu plus passif, voire à camper, pour ne pas trop « performer » et éviter de monter en SBMM.
Beaucoup s’accordent à dire que le SBMM a sa place dans les modes classés, où la compétition est attendue. Mais lorsqu’il est appliqué aux parties normales, censées être plus détendues, cela génère de la frustration. Fortnite en est un bon exemple : bien qu’il propose un mode compétitif distinct, le matchmaking basé sur les compétences est également actif dans les parties classiques, un choix qui a été largement critiqué par la communauté, quel que soit le niveau des joueurs.
Suggestion : Warzone : Comment accéder à des lobbies de bot et éviter le SBMM
Pourquoi les éditeurs de jeux utilisent le SBMM ?
Même si une partie des joueurs désapprouve le SBMM, les développeurs persistent à l’intégrer dans leurs jeux. Et ce n’est pas sans raison : plusieurs motivations, souvent stratégiques, expliquent ce choix, dont certaines sont particulièrement évidentes.
Un des objectifs principaux du matchmaking par compétences est de préserver l’expérience des joueurs novices. En les protégeant de confrontations trop brutales avec des vétérans aguerris, les développeurs cherchent à éviter qu’ils ne quittent le jeu prématurément. Pour quelqu’un qui découvre les mécaniques d’un jeu, affronter des joueurs expérimentés dès les premières parties peut vite devenir décourageant.
Un autre avantage du SBMM est qu’il permet de créer des affrontements équilibrés. En regroupant des joueurs de niveaux comparables, les parties gagnent en intensité et en tension. Sur le papier, cela devrait rendre chaque match plus captivant, car les victoires doivent être méritées, et les défaites moins écrasantes.
C’est ici que se cristallise la polémique. Les joueurs les plus doués aimeraient pouvoir, à l’occasion, affronter des adversaires plus faibles pour souffler un peu ou s’amuser davantage. Les studios, eux, misent sur la fidélisation en offrant une expérience plus douce aux moins bons joueurs, considérés comme plus fragiles ou susceptibles d’abandonner. Ce déséquilibre d’intérêts alimente les débats au sein des communautés.
Malgré les critiques, la majorité des éditeurs semblent suivre cette direction. Le SBMM gagne du terrain et devient la norme dans de plus en plus de jeux multijoueurs. Un choix qui reflète la volonté de rendre les expériences de jeu accessibles à tous, au détriment, parfois, de la liberté ou du plaisir compétitif pour les joueurs confirmés.

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